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Stephan Ivanchak

Thérapies Cognitives & Comportementales
Antibes

Comment savoir si j’ai besoin d’un psy ?

Faire la démarche de consulter un psy. n’est pas évidente pour tout le monde. Certains préfèrent ne compter que sur eux-mêmes. Cette attitude peut être d’ailleurs valorisée dans certains milieux sociaux, et même plus généralement dans notre culture. Par exemple, on sait que certaines personnes se sont malheureusement suicidée sans avoir osé parler de leur difficultés à quelqu’un. A L’inverse, d’autres prennent goût à ce soutien psychologique réconfortant, alors qu’ils n’en ont plus vraiment besoin (et qu’ils ont généralement les moyens de se le payer). Entre ces deux pôles, où je me situe ?

 

Pour répondre à cette question, il ne faut peut-être pas trop se fier à notre « intellect » pour le coup, mais plutôt à ce que nous ressentons vraiment au fond de nous-même. Nous ne l’écoutons pas toujours, mais notre corps nous « parle » à sa manière. Il est peut-être temps de prendre en compte ce qu’il vous dit.

 

En outre, si vous êtes en train de consulter le site d’un psychologue aujourd’hui, c’est probablement que quelque chose coince quelque part. J’aurai donc tendance à répondre que cela vaut le coup de discuter de l’intérêt d’une thérapie avec un professionnel. Faites-vous votre idée, fiez-vous à ce que vous ressentez avec ce thérapeute, et décidez de donner suite ou pas.

Ai-je besoin d'un psy ?

La psychothérapie : une démarche possible pour tous ?

De part mon expérience professionnelle, et personnelle, je crois que s’engager dans la démarche psychothérapeutique nécessite au départ un certain courage.

Ce travail sur soi implique effectivement pas mal de choses :

  • d’accepter que j’ai des difficultés dans certaines situations

  • de pouvoir en parler à un inconnu

  • d’arriver à faire confiance à ce professionnel

  • d’être prêt(e) à accueillir ses retours

  • d’envisager de changer certaines manières de faire ou de penser les choses

  • de mettre en place ce changement, si j’y suis prêt(e)

Face à tout ça, on comprend mieux pourquoi beaucoup de personnes ne franchissent pas le pas, alors qu’elles pourraient se sentir bien mieux après. Tout le monde n’est peut-être pas capable de travailler sur soi avec un professionnel. Ce n’est pas si simple de pousser la porte d’un psy. la première fois. On s’aperçoit seulement ensuite que nos appréhensions a priori étaient un peu excessives. C’est ce qui fait que les gens me disent souvent qu’ils sont étonnés d’avoir pu parler aussi facilement, d’être aussi à l’aise, finalement.

En outre, par rapport à la question du changement, il faut savoir que c’est le patient qui va donner le rythme de ce processus éventuel. Dans mon expérience, il y a des moments dans notre vie plus propices au changement que d’autres. Dans ces moments là, on voit la personne évoluer plus rapidement.

Face à l’investissement personnel qu’implique une psychothérapie, on peut se trouver des excuses plus ou moins valables : « je n’ai pas le temps » ; « la psychothérapie n’est pas un vrai soin, ça ne pourra pas m’aider » ; « je n’ai pas les moyens de me payer une psychothérapie » (ceci est un vrai problème, mais des solutions existent : voir le paragraphe « psychologue gratuit »). On peut focaliser uniquement sur ces arguments négatifs, ou bien envisager aussi tout ce que l’on peut y gagner. C'est d'ailleurs une question importante : qu'est-ce que je pourrai y gagner ? Quels sont les objectifs thérapeutiques ?

 

La psychothérapie nous renvoie à une question fondamentale et tellement importante : qu’est-ce que je souhaite pour ma vie, dans le fond ?

 

Je suis là pour vous aider à aller vers cela.

Psychothérapie : pour tous ?

Quel psy. choisir ?

Face aux diverses professions (psychiatre, psychologue, psychothérapeute, psychanalyste, etc.) et aux diverses approches et méthodes thérapeutiques, les personnes ont du mal à savoir qui sera le plus amène de les aider. Je vous propose ici quelques informations, que je souhaite aussi objectives que possibles, concernant les caractéristiques des différents professionnels et les indications des principales méthodes thérapeutiques.

Les différents professionnels

Je vais me centrer sur les trois principales options qui se présentent à quelqu’un qui souhaite commencer une thérapie : consulter un psychiatre, un psychologue en libéral, un psychologue d’un Centre Médico-Psychologique (CMP). Il existe toutefois d’autres professionnels (comme les psychanalystes et les psychopraticiens) dont je parlerais plus aval. J’ai essayé de résumer les points essentiels ci-dessous :

  • Le psychologue consulté à titre gratuit dans un Centre Médico-Psychologique apparait bien adapté pour les revenus modestes, s'il n'y a pas d'indication pour une approche thérapeutique en particulier (cf. "Quelle méthode thérapeutique pour quelle difficulté ?").

  • Au niveau des psychiatres (que l'on peut consulter en libéral ou dans un CMP d'ailleurs), il n'est pas toujours évident de savoir si un tel ou un tel pratique la psychothérapie. Les psychiatres subissent à mon sens une certaine pression (économique entre autres) en faveur de la chimiothérapie (des traitements médicamenteux). Même si les médicaments sont nécessaires dans certains cas (dépression sévère, trouble bipolaire, etc.), ils gagnent souvent être complétés par des soins psychothérapeutiques.

  • Le psychologue en libéral est dans mon expérience une option très confortable : un large choix de professionnels, de méthodes thérapeutiques ; pas l'impression d'une séance menée au pas de course ; un thérapeute qui a généralement pris soin de relire ses notes, qui suit donc ce qu'on lui raconte d'une séance sur l'autre. C'est important tout ça.

Une question de confiance

Le critère le plus important n'apparait pas ci-dessus. Pourtant, c'est celui dont dépendrait essentiellement la réussite de la thérapie dans de nombreuses études : comment vous allez vous sentir avec ce thérapeute. Si vous êtes en confiance avec ce professionnel, une alliance thérapeutique forte en découlera, et la thérapie fonctionnera pleinement. L'efficacité de la thérapie dépendrait même plus de cette alliance thérapeutique que du type de méthode utilisée.

D''autres éléments importants sont à prendre en compte, comme la formation du professionnel, la réalisation d'un travail sur lui-même.

La formation du professionnel

Je recommande généralement de se tourner vers des professionnels qui ont suivi une formation universitaire validée par un diplôme (psychiatre) et/ou un titre réglementé (psychologue, psychothérapeute). Certains professionnels sont formés par des instituts de formation privés ou associatifs où la qualité des enseignements et la sélection des étudiants est variable. On parle alors généralement de psychopraticiens. Certains psychopraticiens sont probablement « meilleurs » que certains psychologues ou psychiatres ; cependant, je trouve rassurant que mon thérapeute ait pu suivre tout un cursus universitaire (assez long qui plus est : Bac+5 à Bac+8), et ce d’autant plus qu’il y a un large choix de professionnels sur le marché.

 

En outre, les formations universitaires sont plus centrées sur des approches scientifiques (e.g., les thérapies cognitives et comportementales) ou largement reconnues (e.g., la psychanalyse). Les instituts privés semblent plus facilement enclins aux approches « parallèles » moins éprouvées.

 

Après sa formation initiale, le thérapeute peut se former en complément à diverses méthodes afin d’élargir sa palette d’outils psychothérapeutiques. Ces formations complémentaires sont très variables en volume d’enseignement. Cela va du « Diplôme Universitaire » en trois ans à l’atelier sur une demie-journée. Par exemple, je sais malheureusement que des thérapeutes proposent des thérapies cognitivo-comportementales à partir de quelques lectures parce c’est à la mode, ou de l’EMDR suite à une formation informelle avec un copain.

La réalisation d'un travail sur soi

Quelle méthode psychothérapeutique pour quelle difficulté ?

L’objectif de cette page est d’orienter le patient, qui se se perd dans la diversité des approches psychothérapeutiques parfois expliquées dans un jargon technique plus ou moins obscur. Je ne propose pas ici une synthèse de la littérature scientifique, ni une description des principales approches connues. J’essaie de guider tout un chacun aussi simplement que possible, en posant quelques repères issus des connaissances actuelles et de mon expérience en cabinet et en clinique psy.

 

1. Toutes les approches qui font l’objet d’études scientifiques ou universitaires s’appliquent à la plupart des difficultés rencontrées par la plupart des gens. Sauf pour quelques exceptions, la réussite d'une thérapie ne dépend pas tant que ça de l'approche du thérapeute. Ce qui va surtout faire la différence, c’est le « feeling » que vous aurez avec ce thérapeute là. En outre, la plupart des thérapeutes ont maintenant une approche intégrative, c'est à dire qu'ils combinent différentes grilles de lectures, différents outils thérapeutiques en fonction de chaque situation.

 

2. Je vous invite cependant à la méfiance concernant des thérapies peu connues, développée par des personnes parfois en mal de reconnaissance (d’où la recommandation précédente de choisir un professionnel qui a suivi une formation universitaire). Si le discours du thérapeute vous semble étrange, dites-le lui. Vous devez être en accord avec ce qu’il propose. En outre, on considère généralement que le psychothérapeute n’a pas à intervenir sur le plan spirituel (chaque religion propose des représentants à cette fin). Si le thérapeute insiste trop sur ce terrain, cela doit aussi vous alerter. La thérapie n’a pas besoin d’être new age, paranormale ou mystique pour être efficace.

 

3. Si les principaux courants de psychothérapie pourront aider la plupart des personnes en souffrance, il y a tout de même quelques exceptions. A mon sens, certaines difficultés nécessitent effectivement une méthode particulière :

  • Toute la famille des troubles anxieux et phobiques (phobie sociale, trouble anxieux généralisé, attaques de paniques avec ou sans agoraphobie, TOC, phobies dites simples, etc.) gagne clairement à être prise en charge par une thérapie cognitivo-comportementale (TCC). L’état de stress post-traumatique peut être traité quant à lui par la TCC ou l’EMDR (Eye Movement Desenbilisation Response).

  • La TCC me semble apporter une plus-value également pour les troubles du sommeil (insomnie).

 

  • Dans certaines situations (dépression sévère, trouble bipolaire, etc.), un traitement médicamenteux est nécessaire (cf. recommandations de la Haute Autorité de Santé). Un psychothérapeute non-médecin sérieux doit l’évoquer lorsque c’est nécessaire ; et orienter la personne vers un médecin pour étudier l’indication d’un médicament, en complément de la psychothérapie.

Quel psy. choisir ?

La propre histoire du thérapeute, voire des difficultés personnelles non pleinement résolues, peuvent interférer avec la prise en charge. Il est donc recommandé à tous les psy. d’avoir effectué personnellement une psychothérapie. Cependant, seuls les psychanalystes sont effectivement contraints de faire cette cure didactique.

Quelle méthode ?
Les différents professionnels
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© 2018 Stephan Ivanchak

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